Merci pour votre forte mobilisation à l’enquête publique !

09/03/2024

Merci pour votre forte mobilisation à l’enquête publique !

Notre association a déposé une contribution demandant la protection commerciale 
de notre quartier gangréné par la mono-activité. Vous avez été nombreux à nous soutenir en déposant des avis et des témoignages.

 

Plan Local d’Urbanisme : une occasion de se faire entendre
L’enquête publique du nouveau PLU de Paris s’est achevée le 29 février 2024. C’était l’occasion de nous faire entendre des pouvoirs publics en demandant une protection commerciale renforcée pour le secteur Boulevard de Strasbourg/Château d’Eau souffrant d’une mono-activité de salons-de-coiffure, d’onglerie et de boutiques de cosmétiques générant de nombreuses nuisances et pollutions dans l’espace public. 

 

Merci pour votre soutien
L’association a déposé une contribution en mairie du 10ème, lors d’une rencontre avec le commissaire enquêteur, et sur le registre en ligne. Nous vous remercions de nous avoir soutenu en déposant de nombreux avis et témoignages sur le registre en ligne, racontant vos difficultés et conditions de vie intolérables.

 

Emmanuel Grégoire interpellé
Nous avons aussi participé à une réunion publique avec Emmanuel Grégoire, le premier adjoint à la Mairie de Paris, sur le thème du commerce et la ville du 1/4 heure. Une occasion de l’interpeller sur les graves problèmes de notre quartier. De nombreux avis ont été transmis par les administrateurs de l’association présents à cette réunion.

 

Quelques témoignages recueillis sur le registre en ligne


« La mono-activité des salons de coiffure génère des nuisances très fortes dans le 10e et l’inertie des pouvoirs publics, de la municipalité face à cette situation au cœur de Paris est inadmissible. En effet, ces salons sont des lieux de trafic notoires maintes fois dénoncés par les riverains, où aucune norme n’est respectée, travail clandestin, utilisation et exposition des employés et clients à des produits toxiques... »


« Les salons posent un problème de salubrité publique : les produits utilisés dans les salons qui sont aussi des ongleries sont jetés au pied des arbres, et leurs odeurs se répandent dans les copropriétés. Pourquoi cette situation au cœur de Paris est-elle acceptée par les pouvoirs publics qui en ont toujours eu connaissance ?


« Très peu de commerces autres arrivent à s’implanter dans cette partie du quartier créant un cercle vicieux. Et ce, en face de la Mairie !


« J’habite Bd de Strasbourg, des individus stationnent en nombre devant la porte de l’immeuble, gênant la sortie et l’entrée. J’ai beau leur demander de stationner ailleurs, rien n’y fait. La rue est envahie de monde, de vendeurs à la sauvette. Il devient difficile de rentrer chez soi. »


« La Ville de Paris sait lutter contre la mono activité, par exemple une réussite : la rue de Château d’Eau, et a l’outil pour : la Semaest » 

« Attroupements de rabatteurs empêchant de circuler à pied sur les trottoirs, odeurs de solvants, non-respect des horaires d’ouvertures légaux, trafics en tout genre, consommation de drogue, bruit incessant. » 

« Une juste utilisation de la préemption éviterait que deux ou trois propriétaires semi maffieux ne monopolisent l’ensemble du boulevard. »

« Ce quartier à proximité de la Gare du Nord, zone d’arrivée touristique majeure, donne une image misérable de la capitale de France et c’est inacceptable »

« J’habite rue du Fg Saint-Martin et le mono-commerce ruine la vie du quartier, on veut des commerces de bouche respectant la loi et les normes, des boutiques diversifiées, un voisinage respectueux du bien être des habitants du quartiers qui sont à bout : la ville doit exercer un droit de préemption sur les commerces. »

« La principale solution : une préemption systématique sur les cessions de fonds de commerce et artisanaux et sur les baux commerciaux afin d’encourager une diversité commerciale. Des structures juridiques et légales existent pour le permettre (loi Dutreil, SEM Paris Commerces, etc.). Il faut maintenant agir, c’est urgent » 

« Il est désormais impossible de dormir tant le vacarme règne la nuit même avec du triple vitrage. Des individus vivent sur le trottoir devant ces commerces jour et nuit, en buvant en écoutant de la musique et en hurlant. C’est de pire en pire. Pour la 1ere fois j’envisage de quitter le quartier pour cela. »

« Certaines de mes amies se font harceler de la sortie du métro du Château d’Eau jusqu’à mon
Appartement. Ce lieu de passage est un endroit où les femmes de couleurs subissent continuellement du
Harcèlement de rue à côté quelquefois de la police municipale qui verbalise seulement les cyclistes.»

« En fin de journée, ces « rabatteurs » se retrouvent devant le bar qui fait l’angle avec le boulevard de Strasbourg. Ils installent TOUS les soirs des enceintes portatives qui génèrent énormément de bruit à cause des basses très fortes. 

« J’habite au-dessus d’une onglerie. Les odeurs remontent dans la chambre de mon fils qui a quelques mois. Une fois les odeurs étaient tellement fortes que j’ai dû demander l’intervention des pompiers. Depuis, je suis en échange avec la mairie qui a constaté l’absence totale de système d’aération dans la boutique mais la procédure est longue et assez décourageante »

« Le trafic de drogue a vu d’œil et des consommateurs stagnent devant mon commerce cela empêche le bon fonctionnement de mon commerce, je ne parle même pas de la nuisance des liés aux odeurs de la drogue fumée par ses jeunes, les cris les bagarres tous les jours ! Une commerçante en souffrance !»

« Les trottoirs, notamment rue du Château D’eau se retrouvent encombrés limitant ainsi la circulation des piétons et créant une atmosphère parfois oppressante, surtout aux heures de forte affluence. Autant vous dire qu’avec une poussette et deux petites filles, j’évite purement et simplement de passer par là et m’impose tous les jours un détour en sortant de ma crèche ».

« Lorsque nous accueillons des gens chez nous, nous les invitons à descendre à la station Jacques Bonsergent pour éviter celles de Strasbourg St-Denis et de Château d’Eau. »

« Pourtant la puissance publique a les moyens d’enclencher via préemption la mutation du bd de Strasbourg en encourageant si nécessaire la multiplication de commerces éphémères, de boulangeries (pas une seule sur le boulevard), de commerces de bouche, dans le prolongement de ce qu’y se trouve sur le boulevard de Sébastopol. » 

 

Ensemble

nous pouvons TOUT

 

MERCI !