30/03/2021
Photo ©Laurent Delhourme
Notre quartier est, depuis longtemps, durement touché par la mono-activité. Nous avons défini un projet complet de revitalisation commerciale du quartier. Soucieux de le voir aboutir, nous l'avons déposé au budget participatif.
Depuis de nombreuses années, le boulevard de Strasbourg et le quartier Château d’Eau sont durement touchés par une mono-activité composée principalement de salons de coiffures, d’ongleries et de magasins de cosmétique.
A la faveur de la crise sanitaire, le phénomène s’est encore développé avec l’installation de commerces de téléphonie, de restauration rapide et d’épicerie. Vécu comme un problème urbain générant de nombreuses nuisances et pollutions (notamment olfactive et sonore), cette mono-activité n’est pas maitrisée. Elle s’étend à présent au-delà de notre quartier et atteint notamment le 3ème arrondissement.
Pour améliorer notre cadre de vie, nous souhaitons diversifier l’activité commerciale du quartier, en favorisant l'installation de commerces de proximité répondant aux besoins des habitants.
Notre quartier est depuis longtemps le repaire de commerçants exploitant leurs travailleurs et utilisant des produits toxiques. Pour inverser cette tendance, nous souhaitons donner la priorité à des commerces respectueux des règles sociales, écologiques et solidaires, sans usage ni vente de produits nuisibles à l'environnement, distribuant des produits respectant l’environnement, issus de l'artisanat ou du commerce équitable et favorisant l’insertion de personnes en précarité sociale.
Quels commerces pour notre quartier ?
Notre projet commercial : un quartier solidaire et écologique !
Alimentation
• Une boulangerie BIO, à la sortie du métro château d’Eau
• Une/des boutique(s) d’alimentation biologique
• Une épicerie solidaire (ex. Nous anti-gaspi)
Cafés & restaurants
• Un comptoir de bières artisanales
• Un bar/tabac de quartier
• Un restaurant de chef réfugiés (ex. La Résidence ou Les Cuistots Migrateurs)
• Un restaurant solidaire, favorisant l’insertion et la réinsertion Professionnelle et Humaine de personnes Handicapées (ANRH) avec une ESAT (ex. Les petits plats de Maurice de l’ESAT Maurice Pilod)
• Un restaurant bio/vegan
• Un salon de thé
Economie circulaire & solidaire
• Un réparateur/ loueur/ vendeur de vélos, de préférence favorisant l’insertion et réinsertion Professionnelle et Humaine de personnes Handicapées (ANRH), en collaboration avec une ESAT (ex. Les petits vélos de Maurice de l’ESAT Maurice Pilod ou Les petits vélos de Tolbiac) ou réparateur (ex. Vélorution)
• Des boutiques solidaires (OXFAM, Croix Rouge, Emmaus Solidaire, Emmaus Alternatives, Emmaux Defi, Secours catholique…)
• Une Friperie (adulte et enfants)
• Une ESAT (artisanat, prestation administrative, nettoyage entretien, services généraux…)
• Une Ressourcerie/ Repair café (atelier de réparation participatif ou solidaire)
• Une Recyclerie Culture
• Une librairie spécialisée/ dédiée au théâtre
• Des ateliers d’artistes et de création
• Une boutique éphémère mise à disposition d’artisans, créateurs… labellisés "fabriqué à Paris"
Divers
• Un salon de beauté bio (ex. BEAUTE BIO…)
• Un centre de santé
• Un fleuriste
• Une jardinerie
• Mobilier et décoration écologiques (ex. Artisans du Monde…)
• Marque de mode labellisées SLOWEARE (ex. Olly, Laines paysannes, by ethics…)
Pour mettre en place ce projet commercial nous demandons à la ville de Paris, depuis deux ans, d’entériner la possibilité offerte par la loi de préempter des fonds de commerces ou des baux commerciaux et d’expérimenter un tel dispositif dans notre quartier. Ce dispositif permettrait d’agir plus activement dans notre quartier, en complément de l’acquisition de locaux commerciaux par voie de préemption ou de gré à gré. Il y a en effet peu d’opportunité d’acquisition dans notre quartier. Et les rares opportunités n’ont malheureusement pas abouti.
La clef du succès d’un tel projet est, selon nous, de créer une attractivité commerciale dans le quartier, sans quoi aucun commerce ne sera viable durablement. Cela signifie un investissement massif et une commercialisation des locaux à loyer modéré. Le montant des loyers devant être cohérent avec l’attractivité du quartier.
Et la Mairie dans tout ça ?
— Notre maire, Alexandra Cordebard, consciente des nuisances que génère la monoactivité pour les riverains, s’est engagée, pendant la compagne, à mettre fin à la mono activité dans notre quartier, et à mettre en place la préemption de fonds de commerces ou de baux commerciaux.
— Elie Joussellin, adjoint à la Maire du 10è, en charge du quartier Château d’Eau - Lancry, a porté, lors du conseil d’arrondissement de novembre 2020, un vœu relatif à l’expérimentation de la préemption de baux commerciaux dans notre quartier. Ce vœu a été adopté par la majorité.
— David Delplanque, conseiller de notre arrondissement en charge du commerce, de l’artisanat et du développement économique, nous confirme qu’Alexandra Cordebard fait de la lutte contre la monoactivité de notre quartier une priorité de ce mandat.
A ce jour, la Mairie ne nous indique cependant aucun calendrier de mise en œuvre d'un dispositif de redynamisation commerciale dans notre quartier et aucun budget alloué. Redoutant que la crise actuelle retarde cette promesse et la réalisation de ce projet, nous avons déposé au budget participatif notre projet complet de réhabilitation commerciale et urbaine .
La ville étudie maintenant notre projet, s’il est retenu, il sera soumis aux votes des parisiens à l’automne prochain.
Sans attendre, vous pouvez déjà soutenir notre projet ! Nous vous invitons donc à commenter, liker et vous associer à notre projet. S’associer à notre projet signifie que vous serez informés des changements de statut, des résultats du vote et mise en œuvre du projet.
28/03/2021
Photo ©Laurent Delhourme
Améliorer la propreté de notre quartier est un fameux défit ! Nous essayons d’être pragmatiques, pour soumettre des propositions à la Mairie. Résultat des premières actions.
La propreté est un vrai enjeu dans notre quartier, comme dans tout Paris.
Nous penchant sur le sujet, nous essayons de trouver des solutions pour soumettre des propositions à la Mairie.
Premier constat : le boulevard de Strasbourg dispose de très peu de poubelles, au regard de sa densité de fréquentation. Il est alors difficile de reprocher aux usagers de ne pas jeter leurs détritus, s’ils n’ont pas de poubelle à disposition.
Nous avons donc considéré qu’il fallait commencer par permettre aux personnes de bonne volonté de trouver facilement une poubelle. Et nous avons demandé à la Mairie de multiplier les poubelles de rues, notamment sur le boulevard de Strasbourg.
Après 2 ans, les poubelles sont enfin arrivées ! Elles se sont multipliées pour prendre place environ tous les 20 mètres, entre le carrefour Strasbourg - Saint-Denis et le passage du désir.
Le haut du boulevard n’a malheureusement pas été doté. Nous avons demandé à la Mairie d’en ajouter entre le passage du désir et le boulevard Magenta, compte tenu du nombre d’épiceries et de commerces de restauration rapide qui se sont installés dans ce secteur. Nous espérons ne pas devoir attendre 2 ans pour voir l’installation de ces dernières poubelles.
Le modèle est le dernier installé dans la ville, définit comme poubelle anti-nuisible, pour lutter notamment contre les rats, et équipé de cendrier pour inciter les fumeurs à y jeter leurs mégots.
Espérons que cet équipement incitera les usagers à adopter des comportements plus exemplaires… En tous cas ils n’auront plus d’excuse.
Deuxième constat : les graffitis, tags, stickers et affiches sont omniprésents dans le quartier.
Ainsi, pendant le confinement de fin d’année dernière, nous avions demandé à la Mairie de profiter de la fermeture des commerces et de la baisse de fréquentation du quartier pour faire une opération de nettoyage des graffitis, des stickers, des affiches… La Marie avait ainsi innové en mettant en place une opération spéciale en 2 week-ends sur le boulevard de Strasbourg et dans le quartier Château d’Eau - Lancry.
Nous attendons qu’une telle opération soit également réalisée de l’autre côté du boulevard, dans le quartier Saint-Denis – Paradis. La Mairie nous l’a promis, mais nous n’avons pas de délai.
Ce ne sont évidemment que des premiers pas pour améliorer la propreté de notre quartier. Nous sommes conscients qu’il reste beaucoup à faire…
Nous ne manquons pas d’interpeller la Mairie sur l’état de propreté du quartier.
La Mairie semble mobilisée. Nous soulignons les efforts et l’engagement, même si la réactivité pourrait être optimisée…
27/03/2021
Photo ©Laurent Delhourme
L'esthétique de Paris fait débat. La Ville de Paris lance une démarche participative pour construire le Paris de demain. Les parisiens répondent…
Par principe, subjective, la beauté fait débat. Celle de Paris n’y échappe pas.
On se souvient du projet de modernisation des kiosques à journaux et plus récemment de la polémique autour des « coronapistes » aux marquages et plots jaunes ou des abris vélos.
Les changements de mobilier urbain ou de l’espace public font réagir les parisiens… Passionnément ! Paris embellie ou Paris enlaidie, chacun a son avis.
Alors quand la Ville de Paris décide de « créer un manifeste pour une nouvelle esthétique parisienne, pour construire le Paris de demain », elle prévoit une démarche participative, permettant aux Parisiens de donner leur avis.
L’objectif est d’aboutir, fin 2021, à un manifeste qui dotera la ville d'une nouvelle doctrine d'aménagement de l'espace public. « Il mettra en place des règles pour désencombrer l’espace public de son mobilier inutile, intégrer le végétal dans notre paysage, uniformiser les couleurs, les matériaux, les lignes, etc. Bref, une ligne de conduite pour rendre la ville plus harmonieuse », annonce la Mairie.
La démarche participative sera accompagnée de plusieurs événements : consultation citoyenne, organisation de balades urbaines, exposition, ateliers scolaires…
Ainsi, chacun peut donner son avis sur cette nouvelle esthétique jusqu’au 30 juin sur Idées.Paris .
Ce « grand débat » interpelle les parisiens.
Car sans attendre les résultats de la consultation, des concours sont lancés par la ville auprès d’architectes et de designers, concernant du mobilier urbain, notamment des « objets totémiques ». D’aucun s’interrogent : à quoi sert cette consultation si les décisions sont déjà prises ? Que va faire la Mairie de ces résultats ? Pourquoi un « référendum », alors que la ville est protégée par la législation des monuments historiques ? Que veut faire dire la Mairie aux parisiens à travers ce questionnaire (déjà critiqué sur la forme et le fond) ?
Bref, le sujet ne cesse de faire parler.
Deux jeunes parisiens ont lancé un « contre questionnaire » sur l’esthétique parisienne, présenté comme « le vrai manifeste des riverains, voyageurs et amoureux de Paris».
Ils indiquent avoir à ce jour déjà quatre fois plus de réponses que le questionnaire de la Mairie et précisent « plus nous serons nombreux, plus les résultats que nous publierons seront incontestables ». Leur souhait étant que la Mairie entendent les souhaits des parisiens et en tienne compte.
Ce questionnaire disponible ici est anonyme et « ouvert à tous ».
Alors choisissez votre questionnaire ou ne choisissez pas et répondez aux deux.
06/03/2021
Ce samedi 6 mars, nous organisions notre premier café-rencontre en visio, en raison de la crise sanitaire.
Vous étiez plus d’une vingtaine de participants ! Un succès. Merci pour votre présence.
Beaucoup de sujets ont été abordés, notamment le deal, la propreté, la mono activité, le tapage nocturne, la consommation d’alcool et les regroupements sur la voie publique, la sécurité…
Nous avons également évoqué la nécessité de nous rassembler pour être plus représentatif, asseoir notre crédibilité et accroître notre influence auprès des pouvoirs publics.
Merci à tous pour votre intérêt, votre participation et votre adhésion. Votre soutien nous encourage dans notre démarche et notre détermination.
Nous vous retrouverons très bientôt pour un prochain café-rencontre. Pour être tenu informé, inscrivez-vous à notre newsletter.
24/02/2021
Photo ©Laurent Delhourme
Voilà deux ans que nous étions constitués en collectif, avec pour ambition la réhabilitation de notre quartier et l’amélioration de notre cadre de vie. Nous avons déjà engagé des relations durables et constructives avec les pouvoirs publics. Alors pourquoi se constituer en association ? Quel est vraiment l’objectif ?
RÉUNIR
De plus en plus d’habitants souhaitent nous rejoindre et s’engager dans notre quartier. Nous souhaitons rassembler les habitants. Rassembler leurs suggestions, idées, préoccupations pour enrichir notre action.
Il est devenu nécessaire d’organiser notre relation, structurer notre collaboration et faciliter l’adhésion.
Nous voulons également créer du lien social entre les habitants du quartier. Favoriser les rencontres et les échanges entre les habitants, ainsi qu’avec les autres associations locales.
Plus nous sommes nombreux, plus nous sommes représentatifs devant les pouvoirs publics.
LÉGITIMER
Le statut d’association nous donne une existence officielle, à savoir une personnalité morale et juridique. Ce n’est pas négligeable. Le dépôt de nos statuts à la préfecture nous reconnaît comme une entité autonome et légitime, avec des droits et des obligations. Tous nos interlocuteurs nous ont encouragés dans cette démarche. Cela nous donne une crédibilité face aux pouvoirs publics.
FORMALISER
D’une part, pour pouvoir accueillir tous les habitants mobilisés.
D’autre part, pour mener notre action efficacement.
Enfin, pour sensibiliser aux problématiques et solutions de notre quartier.
Notre organisation prouve notre capacité à fédérer et à nous structurer. Elle vise également à pérenniser notre engagement.
Notre solidarité donne de la force à notre action et accroit notre motivation. Nous souhaitons mobiliser et responsabiliser chaque adhérent sur la vie de notre quartier. Nous devons agir collectivement et chacun à notre niveau.
Notre mobilisation générale accroit notre influence auprès des pouvoirs publics.
Concrètement, qu’allons nous faire ?
Voici ce qui nous attend au programme cette année :
- Organiser au moins un événement culturel ou festif
- Avancer la construction d’un projet d’aménagement du boulevard de Strasbourg et du quartier
- Suivre nos projets et requêtes auprès des pouvoirs publics :
- Mettre fin aux nuisances et problématiques du quartier
- Promouvoir l’association
La construction de l’association de notre quartier est lancée… elle n’attend plus que vous !
23/02/2021
Photo © Cité de l'architecture & du Patrimoine/ Musée des Monuments français
Notre identité souligne la richesse historique et culturelle de notre territoire, à réhabiliter.
Le boulevard de Strasbourg, prolongement de Sébastopol, est souvent considéré comme une simple sortie automobile de la ville vers le nord. Notre point de vue est tout autre. Notre regard d'habitant s'oriente vers le centre de Paris, vers ses théâtres, avec la perspective historique du Tribunal de Commerce sur l'île de la Cité. Suggérant l’entrée dans la ville, notre logotype est constitué de deux carrées représentant les très anciens quartiers historiques Saint-Denis et Saint-Martin identifiés par les deux portes. L’axe central symbolise le Boulevard de Strasbourg. Ce trait d'union entre ces deux quartiers est la raison d'être de notre association.
Une autre lecture du logo illustre un rideau de scène qui s’ouvre sur notre quartier, historiquement celui des théâtres, que l’on veut faire redécouvrir et renaître !
Enfin, les couleurs sont celles de nos fameuses plaques de rues Parisiennes, accompagnées de « l’or » couleur des pierres des Portes de Louis le Grand. Le style graphique est sobre et contemporain.
23/02/2021
Photo ©Laurent Delhourme
Un verbe, un point d’exclamation, des noms de rues. Décryptage du nom de notre association.
Oui c’est un peu long… mais ça s’explique ! Notre association est née sur le Boulevard de Strasbourg. Nous tenions à ce que le boulevard soit l’élément fédérateur du nom de l’association. Au cœur de notre quartier, le Boulevard de Strasbourg en est l’axe central, réunissant les secteurs de la Porte Saint-Denis et de la Porte Saint-Martin. Il offre, depuis la gare de l’Est, une belle perspective vers le centre de Paris, un patrimoine historique et culturel à valoriser ! Mais le Boulevard est également au cœur… de toutes les problématiques de notre secteur. Nous sommes convaincu que la réhabilitation du Boulevard de Strasbourg profitera à l’ensemble du quartier. Les problématiques communes rencontrées par les habitants nous ont rapidement amenés à étendre nos actions à la rue Château d’Eau, puis aux Faubourgs Saint-Denis et Saint-Martin.
Aujourd’hui, l’association VIVRE ! Bd de Strasbourg – Fg St-Denis St-Martin couvre les quartiers administratifs de la « Porte Saint-Denis » et de la « Porte Saint-Martin ». Pour que tous les habitants puissent se reconnaître dans le nom de notre association, nous avons souhaité associer les noms des deux faubourgs au nom de l’association. Mais comment synthétiser l’objet de notre action, qui consiste à œuvrer durablement pour améliorer notre qualité de vie ? « VIVRE » s’est naturellement imposé. Le point d’exclamation souligne notre ambition et lui donne un accent tonique. Enfin, le verbe « vivre » fait également référence à un mouvement de plusieurs associations de riverains créées au début des années 2000, qui agissent de manière constructive pour l’amélioration la qualité de vie des Parisiens. Notre association s’inscrit pleinement dans cette même démarche.